La qualité de l'huile de lubrification joue un rôle crucial dans la durée de vie d'un moteur thermique, ses performances, sa consommation et ses émissions polluantes. Castrol, fabricant d'huile haut de gamme, souligne cette importance dans un webinaire.
Avec le développement technologique des moteurs thermiques, stimulé par les différentes normes, les huiles ont également évolué dans leur composition. Il a été nécessaire de développer des huiles capables de ne pas encrasser les filtres à particules, de résister aux hautes températures pendant le processus de combustion des NOx, et de réduire les frictions (jusqu'à -20 % pour certaines huiles Castrol).
La réduction de la cylindrée des moteurs représente également un défi pour les huiles, avec des carters plus petits contenant donc moins de lubrifiant. Les moteurs suralimentés génèrent également des températures élevées, pouvant atteindre jusqu'à 1 000 degrés Celsius ! Cela nécessite l'utilisation d'huiles spécifiquement conçues pour résister à ces hautes températures, tout en limitant l'auto-allumage grâce à leur composition enrichie en additifs.
La lubrification compliquée des hybrides
Les nouvelles technologies comme le stop&start ou l'hybridation, avec leurs nombreux redémarrages du moteur thermique durant la conduite, mettent également les huiles à rude épreuve, celles-ci pouvant être légèrement refroidies durant les arrêts.
« Dans le cas d'une voiture hybride, un moteur thermique peut redémarrer 500 000 fois durant la vie d'un véhicule. C'est dix fois plus qu'habituellement. La baisse de la température du moteur due au roulage en électrique peut atteindre 40 degrés, créant une condensation néfaste. De plus, de l'huile se brûle à chaque démarrage », explique Sophie Damge, experte technique chez Castrol.
Dernière évolution nécessitant des huiles adaptées et haut de gamme : les intervalles de révision qui s'allongent, ce qui peut générer des appoints en lubrifiant à ne pas négliger. Il ne faut pas oublier non plus que le parc automobile vieillit et qu'il est nécessaire d'utiliser pour les véhicules les plus anciens des huiles ayant la capacité de décalaminer les moteurs.
Des huiles loin d'être universelles
On comprend donc aisément pourquoi les huiles ne peuvent pas être universelles. Chacune d'elles correspond à un type de moteur bien particulier. Pour aider les garagistes à utiliser la bonne huile lors d'une vidange, Castrol a mis en ligne un sélecteur. Le fabricant accompagne également les ateliers dans une préconisation de stock pouvant répondre à 80 % du parc roulant en France. Il met aussi à disposition un bar à huile équipé de 9 fûts.
Face à l'arrivée des véhicules électriques et à la fin annoncée des vidanges à long terme, Castrol cherche à se rapprocher des MRA avec son enseigne Castrol Service, qui fédère 120 ateliers à ce jour en France (6 000 en Europe) avec l'ambition d'atteindre les 200 d'ici à la fin de l'année. L'objectif est d'accompagner les professionnels avec un support technique, de la formation et de la communication. Cela s'accompagne d'une garantie moteur après chaque vidange. L'enseigne est gratuite, mais le garagiste doit s'engager sur la durée (entre 2 et 3 ans) à acheter un certain volume d'huile par an (entre 1 000 et 2 000 litres).
Un premier lubrifiant 0W-20, fleuron de la gamme
Castrol vient de mettre sur le marché l'huile EDGE 0W-20 LL IV, un lubrifiant moteur à faible viscosité approuvé simultanément par BMW, Mercedes-Benz et Volkswagen. Conçu pour les moteurs essence, diesel et hybrides, il est disponible en bouteilles d'un litre, de quatre litres et de cinq litres. Rigoureusement testée pendant plus de 10 000 heures, cette huile excelle en matière de réduction des frictions, d'amélioration des économies de carburant et de réduction des émissions nocives. Sa formulation à faible viscosité est conçue pour les moteurs modernes, souvent plus compacts et plus puissants, qui nécessitent des lubrifiants capables de minimiser l'énergie de circulation tout en offrant une protection optimale. Castrol EDGE 0W-20 LL IV est formulée pour répondre aux exigences de test LSPI (préallumage à faible vitesse), réduisant considérablement les risques de ces incidents.
Source : https://www.auto-infos.fr/
